Kansai

Kansai, entre culture, histoire et divertissement

Avec ses villes attrayantes, ses montagnes mystérieuses et ses trésors anciens, le Kansai a de quoi remplir tout un carnet de voyage. 

Que ce soit votre premier ou votre énième voyage au Japon, le Kansai (関西) mérite de figurer en bonne place dans votre programme. Les magnifiques villes de Kyoto et Nara ont été par le passé deux des capitales du pays. Les électrisantes Osaka et Kōbe incarnent, quant à elles, l’énergie contagieuse de cette région plus libre et décontractée que Tokyo. Dans la péninsule de Kii, les sites de pèlerinage en montagne du Kumano Kodō et du mont Kōya, ainsi que le sanctuaire shintoïste le plus sacré du pays, l’Ise-  jingū, dévoilent les aspects les plus spirituels du Japon. C’est d’ailleurs dans le Kansai qu’on trouve le plus de temples, sanctuaires et autres monuments anciens inestimables. Aucune autre région ne peut rivaliser. 

À Nara, même les cerfs sont sacrés, et attirent autant les visiteurs que le Daibutsu, célèbre bouddha géant de la ville. Visitez le plus beau château du Japon, à Himeji, surprenante association entre harmonie visuelle et génie militaire. 

Les fins gourmets apprécieront à coup sûr les spécialités d’Osaka, comme les takoyaki et okonomiyaki, et le meilleur bœuf du monde, fondant à souhait, à Kōbe. Pour poursuivre votre exploration tranquillement, perdez-vous dans la campagne et le long d’un littéral sauvage.

Que faire dans le Kansai au Japon ?

1. Un voyage multisensoriel dans Dotombori, un quartier d’Osaka célèbre pour sa cuisine de rue, ses enseignes lumineuses – et sa fréquentation.
    
2. La majesté du plus grand Bouddha du Japon, installé dans le Todai-ji, l’un des superbes (et nombreux) temples de Nara.
    
3. Le Kumano Kodo, un pèlerinage ancestral dont les chemins s’enfoncent à l’intérieur de la péninsule de Kii.
    
4. Une promenade dans l’Oku-no-in, cimetière bouddhique hautement spirituel du Koya-san, entre pagodes de pierre et cèdres immenses.
    
5. Le Himeji-jo, plus beau château du Japon, datant du XVI^e siècle.
    
6. Le charme suranné de Kinosaki, où l’on déambule d’onsen en onsen vêtu d’un simple yukata.
    
7. L’auguste Ise-jingu, sanctuaire shintoïste le plus sacré du Japon.

Comment se déplacer dans le Kansai ?

Le Kansai s’étend du lac Biwa au château de Himeji en passant par la plaine d’Osaka. Si son couloir central est urbanisé, la région s’avère plus rurale et accidentée au nord et au sud.

• En avion : L’aéroport du Kansai est le principal point d’accès international de la région, même s’il accueille moins de vols long-courriers que celui de Narita (Tokyo). Pour les vols intérieurs, citons l’aéroport Itami, plus près d’Osaka, et l’aéroport Nanki Shirahama, à l’extrême sud de la péninsule de Kii.
• En train : Le Kansai est sillonné de lignes ferroviaires Japan Rail et privées. Des Shinkansen desservent Kyoto, Osaka, Kōbe et Himeji. Le forfait Kansai Wide Area Pass, qui permet de voyager durant 5 jours dans la majeure partie de la région, est très intéressant. Il vous donnera accès à des excursions pittoresques, et notamment à Kinosaki Onsen.
• En bus : En dehors de Kyoto où ils constituent le principal moyen de transport en commun, vous n’aurez besoin de prendre le bus que dans certaines parties rurales des préfectures de Kyoto et de Nara, ainsi qu’entre les tronçons du Kumano Kodō, sur la péninsule de Kii.
• En voiture : Louer un véhicule est idéal si vous envisagez de sortir des sentiers battus dans le nord du Kansai ou de faire des road trips côtiers pittoresques sur les côtes des péninsules de Tango et de Kii.