Le quartier traditionnel de Gion et ses célèbres geishas
Sur la rive est de la Kamo-gawa, le quartier de Gion est célèbre pour sa vie nocturne et ses geishas. Regroupant à l’origine des maisons de thé destinées aux visiteurs fatigués du Yasaka-jinja (un sanctuaire des environs), Gion était devenu vers le milieu du XVIIIe siècle le plus grand quartier des plaisirs de Kyoto.
Flânerie nocturne
Ce quartier des divertissements traditionnels est ainsi le meilleur endroit en ville pour entrevoir le Japon d'antan. Il compte pas moins de trois mini-quartiers de geishas, si bien que vous en apercevrez probablement en route pour un rendez-vous. Loin de se résumer à ses geishas, Gion possède des ruelles parmi les plus pittoresques de Kyōto, à l'image de Shimbashi, peut-être la plus belle rue de toute l'Asie. Ne manquez pas non plus le Minami-za, le théâtre traditionnel de kabuki de Kyōto.
Le meilleur moyen d’apprécier Gion aujourd’hui est de se promener le soir dans ses rues évocatrices, bordées de maisons de thé et de restaurants traditionnels du XVIIe siècle. Commencez par la rue principale, Hanami- koji, qui s’étire sur un axe nord-sud et coupe Shijo-dori. Le soir, l’artère est bondée de touristes cherchant à apercevoir des geishas, ou geiko comme on les appelle à Kyoto. Si vous longez la portion nord de Hanami- koji au départ de Shijo-dori et que vous prenez la troisième à gauche, vous arriverez dans Shimbashi (appelée aussi Shirakawa Minami- dori), l’une des plus belles rues de Kyoto, surtout quand la nuit tombe et à la saison des cerisiers en fleur. Un peu plus loin au nord se trouvent Shinmonzen-dori et Furumonzen-dori, qui courent d’est en ouest. Vous pouvez vous promener, dans un sens ou dans l’autre, dans ces rues émaillées de vieilles demeures, de galeries d’art et de boutiques spécialisées dans les antiquités.
Comportement envers les geishas
Apercevoir une geisha ou une maiko (apprentie geisha ; photo) en tenue dans la rue est certes une expérience merveilleuse, et une photo un souvenir très recherché des visiteurs, mais gardez à l’esprit que ces jeunes femmes - mineures pour beaucoup d’entre elles – se rendent à leur travail. La “chasse” aux geishas est devenue incontrôlable, les touristes allant parfois jusqu’à bloquer le passage de ces femmes dans les quartiers célèbres comme Gion pour les photographier. Laissez-les passer ; les maiko et les geishas sont des professionnelles – si vous voulez les approcher, soutenez leur art en allant voir un de leurs spectacles.