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Publié le 29/03/2018 3 minutes de lecture
Direction Mulhouse, une ville en plein renouveau en Alsace. Carrefour entre la France, l’Allemagne et la Suisse, la ville est un concentré d’influences aussi variées que les 36 nationalités de ses habitants. La quotidienne France 5 vous donne 5 bonnes raisons d’aller flâner dans les jolies rues de la cité, le temps d’un week-end, à la découverte de sa cité automobile ou de ses spécialités gourmandes.
1. Le temple Saint-Etienne
Quoi de mieux que de commencer votre week-end par l’incontournable de Mulhouse : le Temple Saint-Etienne. Il s’agit d’un temple protestant classé monument historique depuis 1995. Sur cet emplacement se trouvait par le passé une ancienne église datant du Moyen-âge. De cette époque, le Temple a conservé des vitraux datant du 14ème siècle, un trésor unique en Alsace. La flèche de la tour culmine à 97 mètres, soit le clocher protestant le plus haut de France. Pour effectuer la visite, comptez 3 euros. A savoir: le temple est connu pour abriter de nombreux événements, des concerts de rock, en passant par la musique classique et plus récemment, les 20 ans d’Harry Potter.>>> Adresse : 12 place de la Réunion, 68100 Mulhouse. Téléphone : 03 89 46 58 25
2. Les spécialités gourmandes alsaciennes
Vous ne pouvez pas aller à Mulhouse sans goûter ses spécialités locales. La plus connue est sans aucun doute le Kouglof: une brioche à pâte levée qui prend sa forme caractéristique dans le dessin du moule dans lequel elle est confectionnée. Le Kouglof peut être sucré ou salé. Enfin, ne manquez pas les Bredele: des biscuits avec des épices, de la cannelle ou du kirsch. Toutes ces spécialités peuvent être dégustées à la maison alsacienne de la biscuiterie, vous y trouverez des délices très créatifs.

3. La Cité du Train
On vous propose de continuer votre séjour par le plus grand musée ferroviaire d’Europe. Vous allez remonter le temps et l’histoire du rail à travers ce musée en admirant des locomotives, des wagons et des voitures d’exception. Le lieu est très bien pensé et a été complètement rénové. Pour les curieux, vous avez la possibilité d’aller jeter un œil en dessous d’un train pour en savoir plus sur son fonctionnement. Quant aux plus romantiques d’entre vous, sachez que vous pouvez organiser votre mariage dans le musée du train! Ca vous tente? Le musée est très grand public et pensé pour les personnes à mobilité réduite.>>> Adresse : 2 rue Alfred de Glehn, 68200 Mulhouse. Téléphone : 03 89 42 83 33. Tarif : 13 euros

4. La Cité de l’Automobile
Vous pouvez continuer sur votre lancée et vous rendre ensuite dans la plus grande cité automobile du monde. Vous allez découvrir une collection magnifique de 400 véhicules et pourrez même en essayer certains. Au programme de votre visite: des bolides qui vont des débuts de l’histoire de l’automobile jusqu’à des voitures beaucoup plus contemporaines. Parmi elles, certaines sont des grandes gagnantes de rallyes ou des participantes aux grands prix de formule 1. Le musée est construit dans un esprit ludique, interactif avec des vidéos, des simulateurs pour que vous puissiez jouer les pilotes et même apprendre à démarrer une voiture avec une manivelle. Le clou de la visite restant tout de même deux Bugatti royales qui trônent fièrement au milieu du musée. Seules six Bugatti existent dans le monde, en voir deux dans un seul musée tiens donc du coup de chance.>>> Adresse : 17 rue de la Mertzau, 68100 Mulhouse. Téléphone : 03 89 33 23 23. Tarif : 16 euros.

5. Randonnée street-art
Pour clôturer ce week-end, on vous invite à effectuer une randonnée street art gratuite d’environ 4km dans la ville. En 1h45, vous passerez devant les plus belles créations de Mulhouse, qui s’avère être l’une des capitales du street-art en France. Une trentaine d’artistes vivent aujourd’hui de cette activité dans la ville, ce qui est énorme vue sa petite taille. Parmi les principales œuvres: des fresques mais aussi du mobilier urbain détourné. Vous en prendrez à coup sûr plein les yeux>>> Toutes les informations sont sur internet ou à l’Office du Tourisme de la ville.

Pour voir la chronique d'Ismaël Khelifa dans son intégralité, c'est par ici :
