Nouvelle-Orléans

Que faire à Nouvelle-Orléans ?

Le catalogue des éditions Lonely Planet

L’évasion commence ici, découvrez nos guides et livres de voyage.

Les plus belles choses à faire à la Nouvelle-Orléans en fonction de vos envies


Goûter à la gastronomie

À la croisée des cuisines françaises, créoles, africaines, cajuns et espagnoles, la gastronomie du sud de la Louisiane reflète le cosmopolitisme de La Nouvelle-Orléans. La ville aime manger, tout comme elle aime faire siennes les cuisines venues d’ailleurs.

Né dans le bayou

Les colons qui débarquèrent en Louisiane durent composer avec le bayou, la forêt et les prairies et inventèrent une cuisine nouvelle, intimement liée à cet environnement. C’est sans doute pourquoi l’on entend parfois que la palette culinaire de la ville se limite à ses propres spécialités ou qu’on y compte des milliers de restaurants qui préparent tous les trois mêmes plats. Dépassez ces clichés : de nombreux restaurants servent une “nouvelle cuisine néo-orléanaise”, teintée d’influences internationales. Et le nombre d’adresses de cuisine du monde ne cesse de grandir.

Les spécialités…

Citons notamment le gumbo, ragoût relevé aux légumes et aux crevettes, le jambalaya, préparation d’ingrédients sautés (jambon, poulet, légumes, crevettes…) et de riz, le tasso, jambon fumé épicé, et l’étouffée, préparation de crustacés en sauce servie avec du riz. Le po’ boy est quant à lui une sorte de baguette généralement garnie de fruits de mer frits ou de viande de bœuf.

… et influences internationales

Les migrants amenèrent en ville des saveurs nouvelles : la muffuletta, sandwich aux olives et légumes marinés et garni de charcuterie, y fut créée par des Siciliens, les Vietnamiens initièrent les habitants au pho et les Allemands léguèrent à la ville un goût immodéré des saucisses.

La musique au coeur de la ville 

Indissociable de l’histoire de la ville, la musique est l’âme de La Nouvelle-Orléans et le reflet de ses nombreuses influences et cultures. Et elle est partout : dans les rues, dans les bars, dans les clubs, dans les églises… Ici, la vie sociale est très souvent associée à un bon concert.

Le jazz, fils de la diversité

La diversité ethnique de la ville a permis des échanges, des emprunts et une innovation musicale constante. Les traditions musicales et culturelles des esclaves purent se transmettre grâce aux rassemblements de Congo Sq – parfois considéré comme le lieu de naissance spirituel du jazz. Les esclaves affranchis adaptèrent les instruments à anche, à cordes et les cors utilisés par les créoles pour jouer une musique européenne teintée d’influences africaines. À la fin du XIXe siècle, Buddy Bolden jeta les bases du jazz en mélangeant les rythmes syncopés du ragtime, le gospel et les marches des fanfares militaires – le tout mâtiné d’improvisation et marqué par une prédominance des cuivres. Son groupe devint rapidement l’un des plus prisés de la ville et influença nombre de musiciens – dont quelques Néo-Orléanais illustres, comme Louis Armstrong et Sidney Bechet.

Brass bands

Héritiers des fanfares militaires qui se développèrent au milieu du XIXe siècle, les brass bands accompagnaient les événements – carnaval, fêtes, funérailles… Si les marches, les standards du jazz ou encore les musiques de danse sont leur répertoire “classique”, certains, comme Rebirth, n’hésitent pas à fusionner les genres et mélangent allègrement jazz, funk, hip-hop et R’n’B.

Zydeco

Assez proche d’une musique cajun – apportée par les migrants francophones d’Acadie lors du Grand Dérangement – additionnée de R’n’B et de country, le zydeco naquit dans les années 1930. Les groupes se composent pratiquement toujours d’un violon, d’un accordéon, d’une guitare et d’un triangle. Les percussions comprennent généralement un frottoir, planche en métal tenue comme un bouclier et sur laquelle on tape avec des cuillères. Ne manquez pas les soirées zydeco organisées le jeudi au Rock & Bowl, dans Mid-City.

Où faire son shopping

Laissez de côté les T-shirts d’un goût douteux vendus dans le Vieux Carré. La ville compte suffisamment de boutiques intéressantes– objets vintage, avant-gardistes, décoratifs ou kitsch, vêtements… – pour dénicher un souvenir original ou vous déguiser pour Mardi Gras.

Le kitsch dans toute sa splendeur

Si certains objets, vêtements ou costumes remportent involontairement la palme du mauvais goût, d’autres sont volontairement kitsch, la ville cultivant un certain esprit de dérision.

L’art au sens large

La musique fait vibrer la ville, qui recèle de bons magasins de vinyles et d’instruments. La Nouvelle-Orléans s’illustre aussi par une vie littéraire dynamique et comprend un bon nombre de librairies indépendantes.

Les bars et clubs de la Nouvelle-Orléans

Les bars de La Nouvelle-Orléans, du plus ordinaire au plus chic, semblent avoir un supplément d’âme…

Quel prix ?

Une bière coûte rarement plus de 5 $. Les bières locales sont même parfois à moins de 3 $. Comptez 6 $ au maximum pour un cocktail, de 3 à 5 $ pour un alcool fort. Les crus servis dans les bars à vins sont parfois chers, mais généralement d’excellente qualité.

Bars, clubs et lounges

La plupart des bars de la ville sont souvent plutôt des troquets. Non qu’ils soient sales ou peu engageants (même si c’est le cas de certains), mais ce sont des établissements de quartier où l’on vient avant tout boire un coup et pas forcément engager la conversation. Si vous êtes seul et souhaitez lier connaissance, optez plutôt pour un lounge. Cela dit, certains bars, comme le Mimi’s dans le Faubourg Marigny, conviennent parfaitement pour prendre un verre après le travail et faire éventuellement des rencontres agréables.

L'architecture de la ville

Le paysage urbain de La Nouvelle-Orléans se distingue totalement de celui des autres villes américaines, principalement en raison du nombre de ses bâtiments anciens. Si le Vieux Carré et le Garden District sont les quartiers
les plus représentatifs de son architecture, Tremé, le faubourg Marigny ou l’Irish Channel comptent également de petits trésors.

Topologie

Bien que le Vieux Carré et le Garden District ne soient pas les seuls quartiers à abriter de beaux exemples architecturaux et qu’un grand nombre de bâtiments mélangent différents styles, ils illustrent parfaitement les différences qui existaient entre les secteurs créole et américain de la ville. 158 sites
de la ville sont classés.

Les faubourgs créoles

Le Vieux Carré et les faubourgs créoles (Marigny, Bywater et Tremé) qui bordent le Mississippi depuis Canal St comptent un grand nombre de bâtiments en briques et en stuc de différents styles qui sont caractéristiques de La Nouvelle-Orléans. C’est là que vous verrez ces fameuses demeures caribéennes aux couleurs acidulées.

L’élégance d’Uptown

De l’autre côté de la BUS 90, en face du CBD, les belles et luxueuses maisons du Garden District rappellent les élégantes demeures sudistes.
Elles deviennent de plus en plus opulentes au fur et à mesure que l’on pénètre plus avant dans le Garden District et puis dans Uptown.

Participer à des circuits organisés

Bien qu’elle se visite aisément de manière indépendante, La Nouvelle-Orléans possède aussi des trésors cachés, que seule une visite guidée peut dévoiler. Voici notre sélection de circuits organisés, qui peuvent vraiment apporter une touche supplémentaire à votre voyage.

Visite de la ville

Friends of the Cabildo  (504-523-3939 ; 523 St Ann St ; adulte/étudiant 20/15 $ ; 10h et 13h30 mar-dim). Visites à pied du Vieux Carré guidées par des bénévoles cultivés.
Soul of Nola (504-905-4999 ;  à partir de 100 $/h). Cassandra Snyder propose des circuits personnalisés axés sur la culture et les lieux secrets de la ville.
Confederacy of Cruisers (504-400-5468 ; circuits à partir de 49 $). Balades à vélo dans des quartiers authentiques de La Nouvelle-Orléans.
Tours by Judy (504-416-6666 ; circuits à partir de 15 $). Judy Bajoie, ancienne professeure d’histoire, sait partager son amour de la ville.
New Orleans Culinary History Tours (877-278-8240 ; circuits à partir de 46 $). À la découverte de la gastronomie de la ville.
American Photo Safari (504-298-8876 ; Jackson Sq, à côté de St Louis Cathedral ; circuits 69 $). Pour découvrir la ville tout en s’initiant à la photographie.
Signalons également les visites en français proposées par Le Monde Créole (504-286-0786, 504-232-8559), vivantes et remplies d’anecdotes.

Partir à la découverte des marécages

Louisiana Lost Land Tours (504-400-5920 ; lostlandstours.org ; circuits à partir de 95 $). Très instructifs, ces superbes circuits dans les marais– notamment en kayak – sont menés par des guides respectueux de l’environnement. L’accompagnateur peut emmener 3 personnes dans sa voiture (appelez avant), mais il est préférable d’être motorisé.
Signalons également les promenades gratuites menées par un ranger dans la Barataria Preserve.

Parcs et jardins

A La Nouvelle-Orléans, des racines courent sous les trottoirs et le feuillage des chênes verts forme une voûte au-dessus de nombreuses rues.
La ville compte aussi un grand nombre de parcs.

Un royaume vert

À La Nouvelle-Orléans, la nature semble toujours conserver un caractère sauvage et indomptable, même dans les espaces verts aménagés. Tout petits, les enfants apprennent à ne pas rester sous les longs filaments de la mousse espagnole, qui s’accrochent aux cheveux, ou à éviter les mottes de terre, qui pourraient dissimuler des fourmis rouges. Ils apprennent aussi à ne pas avoir peur
en voyant un alligator dans un bras d’eau du City Park. Bien que maîtrisée, la nature reste ici toujours belle et vivante.

Les musées de la Nouvelle-Orléans

Si La Nouvelle-Orléans est surtout connue pour son sens de la fête et son côté hédoniste, elle peut aussi se targuer de posséder des musées et des galeries de qualité.

Le théâtre

La Nouvelle-Orléans jouit d’une longue tradition théâtrale. Elle dispose de quelques grandes salles accueillant des spectacles d’envergure et nombre de compagnies locales se produisent régulièrement. La ville aime se déguiser et mettre en scène le monde des rêves et de l’imaginaire.

#ExperienceLonely