Turkménistan

Transport Turkménistan

Comment s'y rendre

Si vous entrez dans le pays par voie terrestre, vous risquez des contrôles plus pointilleux qu’en arrivant par avion. Les bagages peuvent être entièrement fouillés aux postes-frontières isolés, alors que la pénurie de personnelà l’aéroport d’Achgabat pousse les employés à faire passer rapidement les voyageurs. Si vous disposez d’un visa touristique ou d’affaires, vous devrez payer la taxe d’arrivée et récupérer votre carte d’entrée.

Taxe d'entrée et de sortie

Selon votre nationalité, vous devrez verser une taxe d’entrée de 14 $US, payable en espèces en dollars US. La monnaie vous sera normalement rendue. La taxe de départ est désormais comprise dans le prix de tous les billets d’avion. Elle ne s’applique pas pour les départs par voie terrestre ou maritime ni sur les vols intérieurs.

Se rendre au Turkménistan par avion

Le seul aéroport relié par des vols de ligne internationaux est celui d’Achgabat.

  • Lufthansa (23 41 31, 23 20 37 ; hall principal, aéroport international d’Achgabat) propose 6 vols/ semaine vers Francfort via Bakou.
  • S7 Airlines (92 30 21 ; Grand Turkmen Hotel, Görogly köçesi 50). Deux vols/semaine entre Achgabat et Moscou.
  • Turkish Airlines (aéroport 23 20 59, bureau principal 45 66 48 ; Yimpaş Business Centre, Turkmenbashi şayoli 54). Deux vols quotidiens entre Istanbul et Achgabat.

Se rendre au Turkménistan par bateau

Vous pourrez entrer et sortir du Turkménistan à Turkmenbachi en ferry, depuis/vers Bakou, en Azerbaïdjan. Selon les voyageurs, le ferry n’est pas fiable : attention à l’expiration de votre visa pendant que vous patientez d’un côté ou de l’autre.

Se rendre au Turkménistan par voie terrestre

Les visiteurs munis d’un visa peuvent entrer au Turkménistan depuis tous les pays frontaliers ; la plupart des voyageurs arrivent d’Iran ou d’Ouzbékistan. Il n’existe aucun service international de train ou de bus depuis/vers le Turkménistan. Les frontières terrestres sont toutes ouvertes quotidiennement de 9h à 18h, mais beaucoup ferment pour le déjeuner.

Depuis/vers l’Afghanistan

Serkhetabat (anciennement Guchgi) est la ville frontalière avec l’Afghanistan. Le passage ici pose désormais peu de problèmes. Attendez-vous toutefois à être méticuleusement fouillé par les douaniers turkmènes et afghans. Nous vous conseillons de n’aborder ce passage qu’en journée. Si vous arrivez tard malgré tout, vous devrez loger chez une famille locale, car la ville ne compte aucun hôtel.Le poste-frontière se tient à 3 km au sud de Serkhetabat. En quittant le Turkménistan, il faut marcher 1,5 km pour atteindre Torghundi, le premier village afghan, et rouler 2 heures en taxi jusqu’à Herat. Pour entrer au Turkménistan, vous devrez prendre un taxi à Herat (30 $US en taxi collectif) pour Torghundi. Là, vous devrez payer 14 $US de charges douanières dans une banque de la ville (1,5 km au sud de la frontière). Vous pourrez peut-être verser un “supplément” au douanier pour qu’il s’en charge. Le personnel de l’ONU passe la frontière à Saparmourad (Imam Nazar), près d’Atamourad (Kerki), mais cette voie est déconseillée aux voyageurs individuels.

Depuis/vers l’Iran

Point de sortie le plus simple, Gaudan-Bajgiran se situe au sud d’Achgabat et forme un corridor entre le Kopet Dag et l’Iran. À Achgabat, prenez un taxi jusqu’au poste de contrôle de Yablonovka (20 km, 40-50 M), où l’on vérifiera votre passeport. De là, empruntez une marshroutka jusqu’à la frontière. De l’autre côté, un taxi vous fera traverser le no man’s land jusqu’à Bajgiran (20 km, 2,50 $US), où vous trouverez des bus ou des taxis pour Mechhed (20 $US, 4 heures).Il existe d’autres postes-frontières avec l’Iran à Saraghs (un train parcourt le trajet MechhedSaraghs, mais ne continue pas au Turkménistan) et à Gudurolum (accessible uniquement en voiture ou en taxi).

Depuis/vers le Kazakhstan

Des taxis collectifs (120/480 M par personne/ voiture) partent de Turkmenbachi via Karabogaz, traversent la frontière kazakhe et continuent jusqu’à Janaozen (Novy Uzen), où des transports rallient Aktaou. De Kara-Bogaz à la frontière, la route n’est qu’un chemin de terre. L’attente peut être longue au poste-frontière en cas d’arrivée d’un groupe de commerçants. Ce poste-frontière est construit au milieu de nulle part ; ne tentez pas d’économiser de l’argent en prenant un taxi uniquement jusqu’à la frontière, car il y a peu de chance que vous trouviez un transport de l’autre côté.

Depuis/vers l’Ouzbékistan

Il existe trois postes-frontières avec l’Ouzbékistan. Chacun requiert une marche de 10 à 20 minutes à travers un vaste no man’s land. Des taxis collectifs effectuent parfois le trajet (environ 1 $US). Le poste-frontière de Farab est le plus proche de Boukhara (Ouzbékistan) et de Turkmenabat (Turkménistan). Le trajet de 45 km entre Turkmenabat et Farab revient à 15 M en taxi (ou 4 M par personne en taxi collectif). De la frontière, prenez un taxi jusqu’à Boukhara (25 $US), ou jusqu’à Uzbek Olot (ou Karakol), où vous pourrez trouver un taxi collectif.Privilégiez le passage à Dachoguz si vous allez vers Khiva ou Ourguentch. Un taxi de Dachoguz à la frontière ouzbèke ne coûte pas plus de 5 M. Pour rallier Khiva depuis la frontière, comptez environ 20 $US. Moins fréquenté, le poste-frontière de Khojeli se situe à 10 minutes en taxi (6 M) de KouniaOurguentch.De l’autre côté de la frontière, comptez 30 minutes de trajet jusqu’à Noukous dans le Karakalpakstan. De la frontière, prenez un transport public pour Khojeli (2 $US) ou un taxi pour Noukous (10 $US).

Comment circuler

Les voyageurs munis de visas touristiques doivent voyager avec un guide, qui a généralement sa propre voiture ou 4x4, il est donc toujours simple et confortable de se déplacer au Turkménistan, bien que relativement onéreux. Il est rare mais pas impossible que les guides acceptent de prendre les transports en commun avec vous, ce qui vous permettra de faire des économies : demandez cette option à l’avance auprès de l’agence de voyages, mais sachez que ce n’est pas la norme. Les voyageurs munis d’un visa de transit pourront utiliser librement les transports en commun, tandis que les détenteurs d’un visa d’affaires doivent toujours être accompagnés de leur sponsor.Le prix du pétrole ayant chuté, le revenu national turkmène a diminué et le coût de l’essence a considérablement augmenté ces dernières années. Les transports en commun restent abordables selon les critères internationaux, mais l’inflation devrait se poursuivre.

Se déplacer en avion au Turkménistan

Les transports aériens sont abordables et généralement fiables : une option intéressante, surtout si vous êtes pressé. Les vols intérieurs de Turkmenistan Airlines sont largement subventionnés, mais seulement pour les Turkmènes. Les billets s’en trouvent donc très demandés : réservez longtemps à l’avance. Les Boeing 717 de Turkmenistan Airlines desservent la plupart des grandes villes. La majorité des vols arrivent et partent d’Achgabat. Des vols relient également Dachoguz et Turkmenbachi, Mary et Turkmenabat, Mary et Turkmenbachi, Turkmenbachi et Turkmenabat.

Se déplacer en marshroutki, minibus et taxi collectif au Turkménistan

Les marshroutki et les minibus sont les moyens de transport les plus efficaces, mais ils sont inconfortables pour les longs trajets et il faut souvent attendre un bon moment qu’ils soient pleins avant de partir. Les taxis collectifs, plus rapides et plus confortables, sont intéressants (et vous pouvez payer pour les places vacantes si vous voulez partir immédiatement). Se déplacer en bus est long, mais bon marché. Le ministère des transports motorisés répertorie itinéraires, tarifs et horaires en anglais sur ce site.

Se déplacer en train au Turkménistan

Les trains turkmènes, lents mais confortables, sont un excellent moyen d’apprécier la campagne et de faire des rencontres. Les prix des billets sont souvent en dollars américains, quoique certains voyageurs rapportent avoir payé en manats. Prévoyez entre 15 et 20 $US pour un trajet de 8 heures environ.

Se déplacer en voiture et/ou moto

Il est parfaitement possible de traverser le Turkménistan avec votre propre voiture, mais cela revient cher et peut s’avérer fastidieux (routes bloquées ou accidentées et frais supplémentaires). À cela s’ajoute une taxe routière calculée en fonction du kilométrage de votre itinéraire dans le pays.

Voir aussi

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