Bali

Bali et Lombok : santé

Vaccins

Plus vous vous éloignez des circuits classiques, plus il faut prendre vos précautions. Faites inscrire vos vaccinations dans un carnet international de vaccinations (livret jaune) que vous pourrez vous procurer auprès de votre médecin ou d’un centre. Le ministère des Affaires étrangères effectue une veille sanitaire et met régulièrement en ligne des recommandations sur les vaccinations. Planifiez vos vaccinations à l’avance (au moins 6 semaines avant le départ), car certaines demandent des rappels ou sont incompatibles entre elles. Les vaccins ont des durées d’efficacité très variables ; certains sont contre-indiqués pour les femmes enceintes. Seul le vaccin contre la fièvre jaune a un caractère obligatoire dans certaines conditions. Si vous avez visité une zone à risque (Afrique ou Amérique du Sud) dans les 6 jours précédant votre arrivée en Indonésie ou ailleurs en Asie du Sud-Est, on vous demandera la preuve de votre vaccination. Voici les coordonnées de quelques centres de vaccination :

Autres centres en France ; coordonnées sur le site Internet. Pour les séjours en Asie du Sud-Est, la mise à jour de la vaccination diphtérie tétanos-poliomyélite est particulièrement conseillée, de même qu’il est conseillé, plus globalement, d’être à jour des vaccinations du calendrier vaccinal français. Reportez-vous au tableau Vaccins recommandés.

Disponibilité et coût des soins à Bali

Dans le sud de Bali et à Ubud, des cliniques locales reçoivent les touristes, et n’importe quel hôtel peut vous mettre en relation avec un médecin parlant au moins l’anglais.

Cliniques privées internationales

En cas d’affections graves, les étrangers sont mieux reçus dans les cliniques privées qui soignent les touristes et les expatriés. Pour les deux établissements suivants, vérifiez que vous êtes couvert par l’assurance. Si l’on considère que vous êtes dans un état grave, vous pourrez être évacué par voie aérienne jusqu’à un hôpital de Jakarta ou de Singapour. Sachez que ces vols sanitaires peuvent coûter plus de 10 000 $US.

  • BIMC.
  • Sur la bretelle de contournement juste à l’est de Kuta, près de la Bali Galleria. Cette clinique moderne est tenue par des Australiens qui effectuent des examens, des visites à l’hôtel et peuvent organiser une évacuation sanitaire. Une consultation avec un généraliste coûte 100 $US ou plus.
  • International SOS Medical Clinic. Près de BIMC, cet établissement offre des services similaires.

Hôpitaux

Deux établissements à Denpasar offrent de bons soins, et sont moins chers que les cliniques privées internationales. BaliMed Hospital (Jl Mahendradatta 57, Denpasar). À Denpasar, du côté de Kerobokan, cet hôpital privé propose une variété de soins médicaux.

Une consultation de base coûte 200000Rp.

Rumah Sakit Umum Propinsi Sanglah (Sanglah Hospital; 0361-227911; Sanglah; h24h/24). Le centre hospitalier de la ville possède un service d’urgences et son personnel parle anglais. Meilleur hôpital de l’île, il abrite un service spécial pour les étrangers assurés, le Paviliun Amerta Wing International (0361- 257 499).

Dans les zones éloignées

Dans les zones isolées, les installations sont rudimentaires : en général, il y a un petit hôpital public, un cabinet médical ou puskesmas (centre de soins communautaire). Dans les cliniques et les hôpitaux publics, les repas, le nécessaire de toilette et la blanchisserie sont fournis par la famille du patient. Le meilleur hôpital de Lombok se trouve à Mataram, et il y en a de plus basiques à Praya et à Selong.

Chambre de décompression

Sanur possède une chambre de décompression, proche en bateau rapide de Nusa Lembongan. S’y rendre du nord de Bali peut prendre entre trois et quatre heures.

Pharmacies

À Bali, les pharmacies s’avèrent généralement fiables. La chaîne Kimia Farma (0361-916 6509), de confiance, compte des succursales (vous trouverez les adresses de plusieurs d’entre elles dans les différents chapitres de ce guide). La chaîne singapourienne Guardian est implantée dans les zones touristiques. À Lombok, davantage de précautions s’imposent, car les médicaments faux, mal stockés ou périmés sont courants. Les hôtels internationaux fournissent l’adresse de bonnes pharmacies.

Précautions élémentaires

Eau et nourriture

Faire attention à ce que l’on mange et à ce que l’on boit est la première des précautions à prendre. Les troubles gastriques et intestinaux sont fréquents, même si la plupart du temps ils restent sans gravité. Ne soyez cependant pas paranoïaque et ne vous privez pas de goûter la cuisine locale, cela fait partie du voyage. N’hésitez pas également à vous laver les mains fréquemment.

Se protéger des moustiques

Hormis les traitements préventifs, la protection contre les piqûres de moustique est le premier moyen d’éviter d’être contaminé par le paludisme. Le soir, dès le coucher du soleil, couvrez vos bras et surtout vos chevilles, mettez de la crème antimoustique. Ils sont parfois attirés par le parfum ou l’après-rasage.

En dehors du port de vêtements longs, l’utilisation d’insecticides ou de répulsifs à base de DEET (de type Cinq sur Cinq) sur les parties découvertes du corps est à recommander.

En vente en pharmacie, les moustiquaires constituent en outre une protection efficace, à condition qu’elles soient imprégnées d’insecticide. De plus, ces moustiquaires sont radicales contre tout insecte à sang froid (puces, punaises, etc.) et permettent d’éloigner serpents et scorpions. Notez enfin que, d’une manière générale, le risque de contamination est plus élevé en zone rurale et pendant la saison des pluies.

Voir aussi

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