Lorraine

Cathédrale Saint-Étienne à Metz

Son impressionnante silhouette de pierre jaune nantie de volutes gothiques se remarque de très loin, régnant sans partage sur la préfecture de la Moselle. À la fois élancée et puissante, la cathédrale Saint-Étienne de Metz surprend par son bel éclat doré et la richesse de sa décoration intérieure. Ce joyau de l’art gothique flamboyant a fêté ses 800 ans en 2020.

 

L’extérieur

C’est surtout la couleur de la façade qui marque les esprits. Les teintes dorées, chaleureuses et enveloppantes, émanent de la pierre des carrières de Jaumont, en Pays messin, dont bon nombre d’édifices tirent leur étonnante clarté. La nef est flanquée de deux tours : la tour de Mutte, côté place d’Armes, la plus haute ; et la tour du Chapitre, côté place Saint-Étienne. Le portail principal, de style néogothique, date de 1903 et est orné de statues. L’entrée de la cathédrale se fait par le portail de la Vierge (côté place d’Armes), lui aussi richement ornementé.

 

L’intérieur

Sitôt le portail franchi, le regard est aspiré vers le haut, appel symbolique à l’élévation spirituelle. Longue de 123 m et haute de 42 m, la nef figure parmi les plus impressionnantes de France. L’effet est encore accentué par la lumière qui se reflète sur les piliers. Notez également le petit orgue Renaissance en nid d’hirondelles, suspendu à mi-hauteur sur le côté droit de la nef, à l’angle avec le transept.

 

Les vitraux

La cathédralef de Metz est appelée “la lanterne du Bon Dieu”, en raison d’une fantastique particularité : 6 500 m2 de vitraux auquels elles doit une incroyable luminosité. Les œuvres, d’époques variées, présentent un superbe répertoire de styles. Celles de Chagall, réalisées après la Seconde Guerre mondiale, dans le bras nord du transept et le déambulatoire, transportent les visiteurs dans un univers onirique ; admirez notamment l’éclatant vitrail de La Création (1963). Celles de la chapelle du Saint-Sacrement, de Jacques Villon (1957), évoquent les thèmes de l’eau et du vin. Dans le bras gauche du transept, l’immense vitrail de Théobald de Lixheim (1504) se déploie sur 424 m2 . L’énorme rose, du XIVe siècle, est de Hermann de Münster.

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