Le village de Seyðisfjörður est un incontournable de l'Islande.

Islande

Borgarfjörður Eystri et Seyðisfjörður

© marieagns - AdobeStock

Le village de Seyðisfjörður 

Si vous ne visitez qu’un seul village dans les fjords de l’Est, choisissez celui-là. Tout en maisons de bois colorées et fort de son cadre de montagnes enneigées et de cascades, Seyðisfjörður (prononcé “sé-zis-vjeurzur”) est incroyablement pittoresque. C’est la localité la plus intéressante de la région, tant sur le plan historique qu’architectural. Il s’agit de surcroît d’un endroit accueillant, cher aux artistes, artisans et étudiants étrangers. 

Par beau temps, le trajet le long de la route 93 à partir d’Egilsstaðir est superbe : vous monterez jusqu’à un haut col, avant de redescendre en suivant la rivière Fjarðará, jalonnée de cascades. 

L’été est la saison la plus animée, surtout quand le ferry de Smyril Line remonte majestueusement le fjord sur 17 km jusqu’au village – c’est une façon magique d’arriver en Islande. À cette saison, vous préférerez peut-être éviter Seyðisfjorður le mercredi soir, car le ferry à destination de l’Europe continentale part le jeudi matin. Les hôtels et les restaurants sont bondés. Si vous prenez le bateau, réservez votre hébergement dès que possible.

Que voir à Seydisfjördur  ?

Seyðisfjörður compte maints bâtiments en bois du XIXe siècle, apportés en kit de Norvège ; plusieurs ont été transformés en ateliers d’artisan. Un rapide parcours dans le village vous donnera à découvrir des boutiques vendant des œuvres d’art, de l’artisanat, des lainages ou des articles de décoration design. La galerie installée au-dessus du bistrot-centre culturel Skaftfell mérite une visite.

Rainbow Street 

Avec son arc-en-ciel peint sur le sol qui se déroule jusqu’à la charmante église bleue de Seyðisfjörður, cette rue est particulièrement photogénique. Elle figure d’ailleurs dans de nombreuses publicités.

Bláa Kirkjan

Star de nombreuses photos de vacances, la belle “Église bleue” se détache sur un paysage de montagnes. Souvent fermée, elle ouvre ses portes chaque semaine en été pour des concerts.

Tvisöngur

En 15-20 minutes de montée, une balade particulièrement appréciée mène du parking, au sud de Tækniminjasafn Austurlands, jusqu’à la “sculpture sonore” Tvísöngur, installation en béton de l’artiste allemand Lukas Kühne. Elle est composée de 5 dômes communicants, de tailles différentes, chacun produisant un son différent.

Que faire à Seydisfjördur  ?

De courts sentiers montent du secteur du musée jusqu’aux cascades et à la “sculpture sonore” de Tvísöngur, avec ses 5 dômes en béton communicants. Une autre petite marche mène de la route à la rive nord du fjord (à 6 km de la Bláa Kirkjan) et au Dvergasteinn (rocher des Nains) ; selon la légende, il s’agirait d’une église de nains qui se serait déplacée de l’autre côté du fjord pour suivre l’église des hommes. 

Les collines qui surplombent Seyðisfjörður se prêtent à une randonnée plus longue. Vestdalur, une vallée herbeuse au nord du village, est renommée pour ses cascades. Le départ se situe juste avant les chalets de Langahlið. En longeant la rivière Vestdalsá pendant 2 ou 3 heures, vous arriverez au Vestdalsvatn, un petit lac gelé la majeure partie de l’année (généralement recouvert de neige jusqu’en juillet).

Le village de Borgarfjörður Eystri

Ce minuscule village (prononcé “bor-gar-vjeur-zur éstré”) a l’atout d’un cadre époustouflant, entre pics de rhyolite déchiquetés d’un côté et les spectaculaires monts Dyrfjöll de l’autre. Un réseau de sentiers balisés sillonne la région, propice à de sublimes randonnées. S’il n’y a pas grand-chose à voir dans le village (également connu sous le nom, moins courant, de Bakkagerði), les sculptures en bois flotté, les elfes cachés et les cris des oiseaux de mer lui confèrent une magie propre. C’est également l’un des endroits les plus accessibles du pays pour observer des macareux pendant la nidification.

Que voir à Borgarfjörður Eystri ?

Hafnarhólmi

À 5 km du village se trouve le pittoresque petit port et îlot de Hafnarhólmi, peuplé d’une importante colonie de macareux. Un escalier et des plateformes d’observation permettent d’approcher ces jolies créatures pataudes et d’autres oiseaux de mer. Les macareux, qui arrivent mi-avril, repartent au début ou au milieu du mois d’août. D’autres espèces (dont des mouettes tridactyles, des fulmars, ainsi que des eiders communs) s’attardent davantage.

Bakkagerðiskirkja

Jóhannes Sveinsson Kjarval (1885-1972), l’un des grands peintres islandais, a grandi près d’ici et s’est beaucoup inspiré de Borgarfjörður Eystri et ses environs. Au-dessus de l’autel de la petite église, une peinture insolite signée de sa main représente le Sermon sur la montagne et s’adresse directement au village : Jésus prêche depuis l’Álfaborg, avec le mont Dyrfjöll en arrière-plan.

Álfaborg

L’Álfaborg (rocher des Elfes), un petit tertre classé réserve naturelle près du camping, est le “borg” qui a donné son nom à Borgarfjörður Eystri. Certains habitants croient que la reine des elfes islandais vit ici. Du sommet, la vue sur les champs est fabuleuse.

Lindarbakki

Impossible de manquer la maison la plus photogénique du village. D’un rouge vif, la Lindarbakki (1899) est une adorable demeure couverte d’herbe verte touffue, sur laquelle n’apparaissent que quelques fenêtres et une paire de bois de rennes. Cette résidence privée est fermée au public, mais un intéressant panneau informatif relate son histoire.

Que faire à Borgarfjörður Eystri ?

De nombreux sentiers bien balisés sillonnent les environs de Borgarfjörður – des balades faciles d’une heure ou randonnées ardues en montagne. Procurez-vous la carte Borgarfjörður Eystri & Víknaslóðir Hiking Map – Trails of the Deserted Inlets (1 000 ISK), disponible dans divers points de vente en ville et dans les centres des visiteurs d’Egilsstaðir.

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