Bruxelles

Dans les coulisses des diamantaires

Les vitrines des bijouteries des halls de la gare d'Anvers, superbement restaurée, sont éblouissantes. Cependant, dans le quartier des diamantaires, en particulier dans les rues piétonnes Shupstraat, Hoveniersstraat et Rijfstraat, vous découvrirez un monde moins tape-à-l'œil. Ici, les diamants se négocient dans la rue, les instituts se cachent derrière des grilles d'acier et les discrètes beurzen voor diamanthandel (bourses aux diamants) abritent des pierres précieuses d'une valeur de plusieurs millions d'euros.

Plus de 70% de la production mondiale de diamants bruts se négocient dans ce quartier hautement sécurisé d'Anvers, une ville qui compte quatre bourses aux diamants et 1 500 diamantaires. Dans ce secteur traditionnellement dominé par les juifs orthodoxes travaillent aujourd'hui près de 60% d'Indiens, d'où la présence de la Banque centrale indienne. Les contrats sont conclus par une poignée de mains et le vœu «mazal» – bonne chance en hébreu.

Les diamants sont en moyenne 20% moins cher chez les détaillants anversois, qui s'approvisionnent dans les pays producteurs, que partout ailleurs dans le monde. Si vous n'achetez pas, vous pourrez vous cultiver au magnifique Diamantmuseum d'Anvers (musée du Diamant) et admirer le travail des tailleurs de diamants à Diamondland. On peut également assister au polissage dans les caves du Diamantmuseum de Bruges, où ces techniques furent mises au point au XVe siècle avant que les diamantaires s'installent à Anvers.

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