Boston

Marathon de Boston : applaudir les coureurs sur la ligne d'arrivée

Le Patriots' Day, célébré le troisième lundi d'avril, n'est pas seulement associé à la fameuse chevauchée de Paul Revere, qui marqua le début de la guerre de l'Indépendance américaine. Depuis 1897, cette fête coïncide également avec le marathon de Boston. La première édition de l'épreuve sportive a réuni 15 coureurs. Ces derniers sont aujourd'hui plus de 20 000 à chaque édition.

Les participants, qui doivent parcourir 42,195 km (26 miles), prennent le départ dans la petite ville d'Hopkinton (Massachusetts), puis ils traversent les banlieues ouest d'Ashland, de Natick, de Wellesley, de Newton et de Brookline, avant d'atteindre Boston. Le passage le plus impressionnant de la course a lieu entre le 20e et 21e mile, lors de la traversée des Newton Hills. La course culmine avec la bien nommée Heartbreak Hill («colline de la douleur»), une montée de 600 m dans Commonwealth Avenue, près du Boston College. Le parcours s'effectue ensuite tout en descente. Les athlètes remontent Beacon Street, franchissent Kenmore Square, descendent Commonwealth Avenue, tournent à droite dans Hereford Street et prennent à gauche Boylston Street pour franchir triomphalement la ligne d'arrivée à Copley Square. C'est évidemment l'endroit le plus spectaculaire pour assister au spectacle.

Première femme à courir le marathon de Boston en 1966, Roberta Gibb dut se cacher dans les fourrés jusqu'au moment du départ, faute d'inscription officielle. L'année suivante, Katherine Switzer participa sous le nom de «KV Switzer» et faillit être expulsée manu militari lorsque les organisateurs découvrirent qu'il ne s'agissait pas d'un homme! Les règles ont heureusement changé en 1971 et les femmes sont désormais admises. En 1980, Rosie Ruiz a défrayé la chronique en empruntant subrepticement le métro avant de rejoindre le dernier tronçon de la course. La découverte de sa tricherie lui valut bien sûr d'être disqualifiée.

Parmi les autres figures de la discipline, il y a aussi Rick Hoyt, qui souffre d'une paralysie cérébrale, et son père Dick (www.teamhoyt.com). Aidés d'un fauteuil roulant et d'autres équipements adaptés, ils ont accompli ensemble pas moins de 66 marathons, dont 26 à Boston, et plus de 200 triathlons.

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